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Extrait de la Carte Michelin

 

Présentation.

 

La Queue-en-Brie (délimitée en vert sur la carte) est une petite bourgade française d'un peu moins de 11 000 habitants (10904 au recensement de 1999), située dans le Val-de-Marne (code postal : 94510) à environ 15 kilomètres à l'Est de PARIS.

Les habitants sont appelés les "Caudaciens", appellation déclinée en "caudacienne" et "caudacien".

A l'origine essentiellement rurale et forestière, la commune couvre encore aujourd'hui quelques 940 hectares dont près des deux tiers sont occupés par La Forêt Notre-Dame, un des derniers "poumons verts" de l'Ile-de-France.

L'exploitation forestière a été abandonnée ainsi que les grandes cultures, il ne reste aujourd'hui que des vergers et leurs cultures annexes (pour les quelques animaux qu'abritent encore deux fermes) ainsi qu'un peu de production horticole principalement florale.

 

La superficie de la ville fut modifiée à la fin du XIXè siècle par un décret du Président Loubet qui porta un hameau de la ville, le "hameau du Plessis", au rang de commune.

Ainsi, pour constituer la commune du Plessis-Trévise", il fut décrété d'amputer d'une partie de leur territoire les villes de Chennevières-sur-Marne, Villiers-sur-Marne, et La Queue-en-Brie (pour la part la plus importante).

Jusque-là, La Queue-en-Brie était la commune de Seine-et-Oise la plus grande sur le plan de la surface territoriale.

 

Comme c'est le cas pour toute la couronne parisienne qui, jusqu'à la dernière guerre mondiale, assurait une grande partie de l'approvisionnement alimentaire de la Capitale, beaucoup de terres agricoles ont été sacrifiées sur l'hôtel de la promotion immobilière, principalement des ensembles pavillonnaires, faisant passer la ville, en un demi siècle, d'à peine 500 habitants aux 11000 actuels.


Les énormes erreurs commises dans l'élaboration de la politique d'urbanisation, comme dans beaucoup d'autres villes analogues, ont conduit à ne pas développer d'activités secondaires ou tertiaires, pas plus que l'artisanat d'ailleurs, de sorte qu'aujourd'hui, économiquement, la ville est considérée comme une "ville dortoir" à très faible taux de ressources.

 

Le rapporteur, René Esselin, Président de la S.C.I.A.M..

 

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