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De la chasse royale au berceau de l'Impressionnisme.
Au XVIè siècle, nous l'avons vu, Henri IV fait du fief de La Queue une chasse royale, il semble apprécier ce lieu puisqu'il fait construire, à Ormesson, un château pour l'une de ses favorites.
On peut penser qu'à cette époque, contrairement à certains écrits, la forteresse existe toujours, peut être pas dans sa forme d'origine, mais elle a toujours la garde de l'accès Est à la Capitale.
C'est très vraisemblablement sous Louis XIII et Richelieu qu'elle sera démantelée, comme beaucoup d'autres, car les moyens de guerre ont changés et si la forteresse est toujours à même de défendre l'accès à PARIS, déjà les probabilités d'invasion sont moindres, et il vaut mieux ne pas prendre le risque qu'un ennemi éventuel s'installe dans un tel bastion.
Si la forteresse est démantelée, il n'en demeure pas moins qu'une importante garnison y reste casernée dans les parties réaménagées.
Le donjon laissera place à la constructions de demeures moins austères dès le XVIIè siècle, et les luttes intestines entre Seigneurs se réglant dans les antichambres, petit à petit les garnisons gagneront des lieux plus propices à leurs missions.
Les très bonnes études qui ont été faites par différents auteurs, tant à partir des archives publiques que d'archives privées, concernant les Seigneurs de La Queue, mettent effectivement en évidence que, depuis les Capétiens, le territoire caudacien a toujours été sous le contrôle ou l'autorité de la "Maison de France" (Capéciens, Valois puis Bourbons), et le plus souvent par les branches féminines, ce qui explique les ruptures de patronymes.
Rien d'étonnant donc, que la chasse royale de La Queue le reste jusqu'à la fin de la Monarchie (Louis XVI) et qu'elle soit prisée. Ainsi, l'étude de la toponymie de la Forêt Notre-Dame confirme le fait, "allée Monsieur le Prince", "allée Mademoiselle", "allée Madame", etc....
Si, durant le
Premier Empire, on voit apparaître dans plusieurs châteaux et
manoir de la région des noms de Maréchaux et de Hauts Fonctionnaires,
la "Maison de France" n'est malgré tout pas loin.
Quant au monastère ou couvent dont nous avons parlé à la période du Moyen-âge, bien avant la Révolution Française il a été lui aussi démantelé, peut-être en même temps que la forteresse, mais nous n'avons pas effectué de recherches particulières en ce sens.
Ce que l'on sait, c'est qu'au moment de la Révolution, où La Queue prend momentanément le nom de "La Queue Le Pelletier" - en hommage à Louis-Michel Le Pelletier de Saint-Fargeau, Député de la Noblesse aux Etats-Généraux, rallié parmi les premiers au Tiers Etat, et assassiné par le royaliste Pâris au lendemain qu'il ait voté la mort du Roi Louis XVI - le Domaine monastique est déjà morcelé et plusieurs manoirs y ont été construits et même reconstruits pour certains.
Pour les périodes couvrant l'histoire caudacienne du Premier Empire à nos jours, nous vous renvoyons aux articles "Annexe Historique" dans la rubrique "Culture" et "Le devenir d'un jardin botanique oublié" dans la présente rubrique.
La synthèse d'une autre approche de l'histoire caudacienne vous est aussi donnée dans le "l'avis de l'Association ESSOR CAUDACIEN" concernant le projet de révision du Plan d'Occupation des Sols proposé par la précédente Municipalité, dans la rubrique "Urbanisme".
Le rapporteur, René Esselin, Président de la S.C.I.A.M..