Essor
Caudacien - © 2001 - Tous droits réservés.
|
Nous
écrire à : Essor Caudacien - B.P. 4 - 94510 La Queue-en-Brie
|
Courriel
: essor.caudacien@free.fr
|
La Queue-en-Brie, de sa naissance à la période mérovingienne.
Il ne saurait être question ici de raconter de manière exhaustive l'Histoire de La Queue-en-Brie, et ce pour trois raisons.
- La première est que l'histoire de la ville n'est pas encore connue de manière exhaustive.
- La seconde est que de ce qui est connu de l'histoire de la ville tout n'est pas encore prêt à être diffusé au grand public.
- La troisième est que cet énorme travail de recherches et d'analyses est le résultat de milliers d'heures de travail de la part de passionnés et qu'il nous semble légitime de leurs laisser la primeur d'éditer leurs découvertes.
Nous nous contenterons donc de décrire dans ces lignes ce qui est aujourd'hui publiable et représente déjà beaucoup.
A l'époque dite "préhistorique", on sait que cette bande de terre au milieu des marais était déjà le lieu d'une forte implantation humaine.
La proximité des forêts et des fleuves (qui ne coulaient pas là où ils sont aujourd'hui) assurait aux habitants de pourvoir leur besoins en nourriture. La multitude de sources alimentant le Morbras assuraient l'approvisionnement en eau potable, et les nombreuse zones marécageuses assuraient, elles, une protection naturelle contre d'éventuels prédateurs, à commencer par des tribus ennemies.
Grâce à leur forte hydrologie, les terrains émergés regorgent de concrétions siliceuses qui produisent les différents types de silex. Ceci explique qu'il ait été localisé une véritable industrie de taille du silex.
Puis c'est la période des métaux, et cette industrie se développe aussi ; de nombreux endroit fournissent le minerai et les forêts avoisinantes le bois nécessaire à l'alimentation des fours primitifs.
Enfin, on peut penser que dès cette époque, et compte tenu des importants gisements de marnes, une industrie potière s'est développée, et qu'elle perdurera peu ou prou, selon les époques, jusqu'au début du XXè siècle.
On sait aujourd'hui qu'à la période celte une ville assez importante s'implante à l'emplacement de la ville actuelle, avec son infrastructure de rues, ses habitations, ses monuments et ses commerces, le tout entouré de murs d'enceinte percés de portes monumentales.
A la période gallo-romaine, nous l'avons vu plus haut, la présence d'un vicus est confirmée par l'existence de deux voies de communication. Dans les faits, plusieurs vicus ont été relevés autour de la ville.
On sait cependant que la ville était ville de cure et que l'on y soignait notamment les maladies de peau.
Il ne reste de visible de cette époque, à notre connaissance, que deux éléments probants : la fontaine (rue du même nom) et la borne milliaire qui fut enlevée par les soins des Service Techniques municipaux du bord de la RN4 pour être "replantée" au milieux du massif floral qui borde la place de la Tour.
La période suivante est très mal connue, comme d'ailleurs à peu près partout en France.
Depuis que des archéologues et historiens, spécialistes de la période, ont attiré notre attention sur le fait que les tours à section elliptique sont caractéristiques des constructions Vikings, plusieurs hypothèses ont pu être bâties, mais il n'a pas encore été possible de les vérifier à partir des relevés, trop d'époques différentes sont entremêlées sur la zone.
Le rapporteur, René Esselin, Président de la S.C.I.A.M..