Page d'accueil

 

Essor Caudacien - © 2001 - Tous droits réservés.
Nous écrire à : Essor Caudacien - B.P. 4 - 94510 La Queue-en-Brie

 

 

Géologie.

 

La Queue-en-Brie, et les quelques agglomérations de la pointe du plateau Briard qui l'entourent (Noiseau, Ormesson, Chennevières, et Villiers), s'est implantée sur la crête géologique formée, il y a quelques 53 millions d'années, à la période du Paléocène de l'ère tertiaire, par l'anticlinal de Meudon et les synclinaux de Thérain et de la Seine.

Jusqu'à sa naissance, à l'Yprésien, le Bassin Parisien est immergé et connaît donc une sédimentation marine.

Il faudra attendre le Chattien (-29 millions d'années) pour que le niveau de la mer arrête de jouer au yoyo et que le Bassin Parisien soit définitivement émergé.

Entre temps, au gré des périodes qui se sont succédées, la sédimentation était terrestre ou marine, avec un climat tempéré ou tropical, voire même désertique (au Chattien).

Il ressort cependant des relevés géologiques que, depuis l'Yprésien, la crête où se situe La Queue-en-Brie ne semble pas avoir été recouverte par la mer aux périodes suivantes, mais nous parlons bien seulement d'une bande de quelques kilomètres de large se dirigeant vers les monts de Champagne, de sorte que la sédimentation y est terrestre.

Ainsi le fameux "Calcaire de Champigny", formé au Ludien (-38 millions d'années), qui forme le fondement rocheux des terrains et constitue le matériau de base de la plupart des constructions de la Région Parisienne, a une origine marine pour toute la partie Nord du Bassin, et une origine terrestre pour la partie Sud (à l'exception d'une partie de la vallée de la Seine).

Et depuis, toutes les couches géologiques qui se sont empilées ont pour origine une sédimentation terrestre (ou lacustre - eau douce).

 

Si l'on trace la coupe du plissement de l'anticlinal au niveau de La Queue-en-Brie, on constate que de la crête Sud, qui est couverte par la Foret Notre-Dame, on descend de manière rapide vers la vallée du Morbras puis, la vallée traversée, on monte en pente douce jusqu'au bord du plissement (Bry-sur-Marne, Noisy, etc...).

Ceci implique une forte activité hydrologique puisque les eaux de ruissellement, sur toute la largeur du plissement, convergent vers le Morbas.

Cependant, nous savons que ce dernier, qui prend sa source à une dizaine de kilomètres en amont de la ville, est aussi alimenté par des sources résurgentes issues de plusieurs nappes souterraines, notamment les sables d'Auteil et les sables de Beauchamp.

Ceci peut expliquer pourquoi la vallée du Morbras offre tous les aspects d'une vallée glacière.

 

Le rapporteur, René Esselin, Président de la S.C.I.A.M..